La morsure du loup

Quatrième de couverture

Au sortir de la boîte de nuit où elle a perdu de vue son amie Lucy, Sophie aperçoit le corps de cette dernière allongé dans une ruelle sombre. Près d'elle, un homme est penché, les canines luisantes, le visage couvert de sang. Paralysée par l'épouvante, Sophie comprend qu'elle va être la prochaine victime du vampire. Mais alors qu'elle tente de s'enfuir, un inconnu se dresse entre elle et le monstre, des bras puissants l'enserrent, une voix grave lui ordonne de ne pas bouger... A moitié morte de peur, le coeur battant à tout rompre, Sophie lève les yeux et rencontre le regard de l'homme qui a arrêté sa course. Un regard de loup qui la transperce et la caresse tout à la fois. Un regard qui, sans qu'elle s'explique pourquoi, fait naître en elle le plus troublant des frissons...

Mon avis

Lilith Saintcrow est un auteur que j'apprécie beaucoup, notamment avec sa saga Danny Valentine, et j'avais vraiment très envie de découvrir ce qu'elle nous réservait avec un livre d'un autre genre puisque c'est une histoire de loup-garou publié chez Harlequin. En plus, les avis sont plutôt négatifs, une autre raison qui a attisé ma curiosité :-)

La morsure du loup, c'est une histoire un peu ordinaire d'une meute de loup-garou (bon en fait ils sont 4, ça fait pas vraiment meute...). Chaque meute doit avoir à leurs côtés l'aide d'un chaman, un être magique et spirituel qui leur indiquera la route à suivre durant leurs périples. Malheureusement pour elle, notre petite meute a perdu son chaman mort tragiquement, et du coup, ils errent sans cesse à la recherche d'un nouveau chaman, et parce que sans cela, ils ne peuvent plus côtoyer les autres meutes de loups. Et puis bien sûr, Zach, le chef de meute devra protéger Sophie d'un assassin qui veut la tuer après avoir tué sa meilleure amie...

C'est la que Sophie entre en jeu, puisque le chef de la meute va tomber sur elle et sentir que c'est une chaman, il va donc la kidnapper afin de lui expliquer ce qu'elle est réellement, et essayer de la convaincre de rester avec eux car l'occasion de trouver une chaman ne se présente pas souvent.

Bon, c'est vrai que l'histoire n'a rien d'extraordinaire en somme. Mais je dois dire qu'au départ j'ai plutôt bien aimé. Peut-être parce qu'avec tous les avis négatifs que j'avais lu je m'attendais au pire. J'ai trouvé l'histoire de base pas si mal, le fait que les loups-garous doivent trouver un chaman qui leur fait office de guide, et la petite meute de loup m'a bien plu aussi, les quatre personnages que l'on rencontre m'ont semblé plutôt sympathique, avec chacun un caractère bien différent, et un très fort esprit de famille et un lien de solidarité que j'ai beaucoup aimé. Malheureusement ça s'arrête un peu là. Finalement il ne se passe pas grand chose durant ces 200 pages. On tourne en rond du début à la fin, et j'ai bien l'impression que toute l'histoire aurait tout aussi bien pu se passer en 30 pages que ça aurait été pareil, avec une petite perte de temps en moins.

Je trouve que c'est malgré tout un peu dommage, parce que l'idée est, à quelque part présente, mais il n'y a rien d'approfondi, que ça soit pour l'histoire des loups et de la chaman, du méchant qui veut tuer Sophie, ou même de l'histoire d'amour entre Zach, le chef de meute et Sophie, il ne se passe rien, on reste en surface et finalement on s'ennuie totalement !

Je ne regrette quand même pas d'avoir sortit ce livre de ma pal, au moins il n'est plus à lire, et puis comme ça je suis fixée, je m'en tiens à Danny Valentine pour le moment :P D'ailleurs, pas mal de gens ont lu des avis négatifs sur La morsure du loup et, du coup, ne veulent pas essayer de lire Danny Valentine. J'ai donc à coeur de crier haut et fort que non, Danny Valentine ça n'a rien à voir avec La morsure du loup, que c'est une histoire beaucoup plus approfondie, intéressante, avec beaucoup plus d'action, moins Harlequin aussi, c'est sûr (même s'il y a pire à ce niveau). N'hésitez pas à lire le tome 1 pour voir :-)

2/21

La morsure du loup

Lilith Saintcrow

Editions Harlequin (Nocturne)

Publié en 2011

278 pages

Note